Viens...je t'emmène...
faire un tour dans l'Est du Québec par la rive Sud du fleuve Saint-Laurent...
TOUTES LES PHOTOS DE NOTRE AVENTURE SONT LA POUR CEUX ET CELLES QUI LE SOUHAITENT
2000 kms en 6 jours, des paysages plein les yeux même si la pluie s'était mis en tête de nous accompagner tout du long.
Nous sommes donc partis de Trois-Rivières et avons immédiatement pris notre Pont Laviolette pour rejoindre la rive sud du fleuve.
Embarqués sur l'Autoroute 20 Est nous avons suivi la côte en direction de la région Chaudière-Appalaches dont la capitale régionale est Montmagny; ce qui est drôle puisque la ville où j'habitais en France était limitrophe d'un autre Montmagny dans le Val d'Oise...c'est bien la peine de faire autant de kilomètres pour retrouver les mêmes noms typographiques mais c'est logique puisque le fondateur de Montmagny au Québec et le même seigneur que celui de Montmagny en Ile de France!!! Ceci dit , cela prouve une fois encore les liens indélébiles entre la Vieille et la Nouvelle-France.
Nous avons fait halte à Saint-Jean-Port-Joli la bien nommée
Là encore la France et le Canada français sont très liés...ici le premier arrivé depuis la France de la famille Chouinard est né en 1575 et mort en 1645...
Nous ne nous sommes pas attardés sur cette portion puisque nous voulions rejoindre Rimouski (région du Bas Saint-Laurent) pour notre première nuit.
Ce que nous avons réussi sans souci
L'île Saint-Barnabé au large de Rimouski
Quelques phoques nous ont salué depuis le fleuve à l'entrée de la Gaspésie (du micmaque "Gespeg" qui signifie "fin des terres")
Nous avons poursuivis notre route jusqu'à Sainte-Anne-des-Monts en Haute Gaspésie...sous la pluie. La tente n'allait pas s'en remettre...une nuit très très humide!
Nous avons quand même fait une balade en bord de plage
et découvrir en ville, des sculptures en bois flotté
Puis, toujours sous la pluie ou bien dans le brouillard, mais toujours avec un plafond très bas
nous avons filé vers Gaspé
là où Jacques Cartier revendiqua la terre du Canada au nom du roi François 1er en 1534.
Le temps ne nous a pas encouragé à nous éterniser à Gaspé et nous avons continué vers Percé où nous voulions passé la troisième nuit.
Nous étions à la moitié de notre périple.
Le soleil a daigné se montrer le lendemain ce qui nous a permis de voir le rocher moins embrumé. Nous avons passé la nuit dans un hôtel à l'ambiance antique à souhait où, depuis la véranda, à l'abri du vent et des embruns nous pouvions admirer le rocher. Plénitude et tranquillité garanties.
Nous avons repris la route pour entamer le contour de la Baie des Chaleurs, au sud de la péninsule gaspésienne. Cette baie fait partie des plus belles au monde mais nous n'avons pas pu l'apprécier car la brume ambiante depuis quelques jours n'a pas permis une vue dégagée. Nous n'avons pas pris la mesure de la Baie mais nous l'avons vu par bouts
plage de Shigawake
de l'autre bord: le Nouveau-Brunswick (qui fera l'objet d'un autre voyage...afin que nous découvrions l'Acadie...l'année prochaine peut-être)
Pour finir notre boucle nous avons choisi de remonter par la Vallée des Appalaches plutôt que par la route du Nouveau-Brunswick. Nous voulions rester au Québec (pour cette fois)
dans la région de la rivière saumoneuse de Matapédia au pied des Monts Chic-Chocs (en micmaque signifie "barrière impénétrable") . Ici on retrouve une ambiance montagnarde qui rappellerait la région de l'Ouest des Rocheuses, si les sommets n'étaient pas ceux du Massif Central...avec un peu plus d'altitude j'aurai pu me croire dans le film "Et au milieu coule une rivière"....mais là ça se déroulait dans le Montana (USA)...une autre destination qui me dit bien (...)
Nous avons traversé des réserves MicMac pour rejoindre Amqui (qui en langue micmaque signifie "là où on s'amuse" mais nous n'avons pas du tomber le bon jour).
Nous avons vite oublié notre nuit à Amqui, cernés par des fous de quad (la topographie permet la pratique "paradisiaque" de ce sport mécanique) pour quitter la Gaspésie et reprendre la côté du fleuve Saint-Laurent.
Nous en avons profité pour faire un tour dans le parc du Bic (proche de Rimouski) que nous n'avions pas eu le temps de faire à l'aller
Les îles du Bic dans la Grande Anse de l'Orignal.
Nous y avons vu des phoques gris et des phoques communs, croisé quelques bleuets sauvages, et rejoint à pied et marée basse l'île aux Amours où se pavanaient quelques pluviers (siffleurs?)
Nous avons fini notre périple par un arrêt à Trois-Pistoles. Ville peuplée par les colons basques vers 1690 et dotée d'une église à 3 clochers digne d'une Cathédrale
avec ses légendes et ses anecdotes comme celles des dessins laissés par l'artiste italien responsable des faux-marbre sur les colonnes corinthiennes qui, entre-autre, glissa une carte de France dans ses trompe-l'oeil
C'est sur ce clin d'oeil que je vous laisse, non sans regarder une dernière fois le Rocher de Percé.
Et encore un rêve de réalisé...
Je le répète, pour ceux et celles qui veulent en voir plus (130 photos environs) c'est ICI
ET PATATI ET PATATA